Que faut-il savoir sur le jeûne thérapeutique ?

Que faut-il savoir sur le jeûne thérapeutique ?

Pratiqué depuis bien longtemps, le jeûne est très répandu aujourd’hui. Qu’il s’agisse de régime amaigrissant, de pratique religieuse ou même thérapeutique, la pratique du jeûne obéit à certains principes. Le jeûne thérapeutique en particulier est utilisé à des fins médicales et est basé sur des connaissances empiriques. Vous désirez en savoir plus sur le jeûne thérapeutique ? Voici de quoi répondre à vos questions.

Le principe du jeûne

Le principe du jeûne est très simple. Généralement, il consiste à ne rien manger tout en buvant que de l’eau durant quelques jours. Cela dit, il est possible de se priver également d’eau. Un jeûne est censé participer à la détoxication et à la purification de l’organisme. Il débute fréquemment six heures après le dernier repas et peut durer plusieurs jours : cela va de soi. Les habitués peuvent s’adonner à un jeûne thérapeutique pendant une, deux semaines voire un mois d’affilée. Pendant cette période, le patient peut décider de rester couper ou non du monde extérieur.

Pourquoi s’adonner au jeûne thérapeutique ?

Le jeûne thérapeutique accentue le processus de détoxication de l’organisme et le met en situation de stress. Le corps n’a d’autres choix que de s’adapter pour fournir de l’énergie et répondre ainsi aux besoins énergétiques du sujet. Pendant ce temps, le foie neutralise et élimine davantage les substances toxiques de l’organisme. De plus, ce dernier participe à l’éradication des mauvaises bactéries et au développement de celles qui sont bénéfiques pour le bon fonctionnement des organes.

Le jeûne thérapeutique présente également des intérêts dans le traitement de nombreuses maladies pathologiques comme le cancer. Mis à part cela, il intervient dans le traitement des maladies inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, syndrome de l’intestin irritable, douleurs chroniques). Ce type de jeûne est aussi connu pour réduire les malaises dus aux maladies cardiovasculaires.

Les différentes phases du jeûne thérapeutique

Les différentes phases du jeûne thérapeutique varient selon sa durée. On distingue 4 principales phases : la phase glucidique ou jeûne immédiat, la phase protéique ou jeûne à court terme, la phase cétonique ou jeûne prolongé et enfin la phase terminale.

La phase glucidique

Elle correspond à la période comprise entre la seizième et la vingt-quatrième heure après le dernier repas. C’est au cours de cette phase que le corps mobilise assez d’énergie pour fournir de l’énergie au sujet.

La phase protéique

Cette phase correspond au troisième ou parfois cinquième jour du jeûne. Tout au long cette phase, on note une prédominance de la néoglucogenèse et une chute de la glycémie. Cela entraîne la diminution de la concentration plasmatique d’insuline et une augmentation de la concentration plasmatique du glucagon.

La phase cétonique

Le jeûne prolongé débute dès le cinquième jour et s’étale sur plusieurs semaines selon la durée de la restriction alimentaire. Vous pouvez survivre à cette longue durée sans nourriture grâce à l’utilisation de substrats énergétiques et des acides gras. C’est souvent à cette phase que la plupart des pratiquants du jeûne atteignent leur limite.

La phase terminale

C’est la dernière phase du jeûne thérapeutique. Rares sont ceux qui atteignent cette phase. Elle a été expérimentée sur les animaux. Elle oblige l’organisme à utiliser les dernières réserves protéiques pour synthétiser le glucose, ce dernier étant nécessaire à la survie.