Le gouvernement espagnol propose d’exiger une assurance pour les trottinettes et les vélos

Le gouvernement espagnol propose d’exiger une assurance pour les trottinettes et les vélos

L’utilisation des trottinettes électriques pourrait être limitée et nécessiter une assurance pour pouvoir être utilisés, après que le ministre de l’intérieur ait averti que les conducteurs de ces véhicules et de ces vélos pourraient devenir des auteurs de délits par leur conduite imprudente, causant des dommages à d’autres personnes.

Les trottinettes et les vélos électriques sont devenus une alternative de transport pour les courtes et moyennes distances, ce qui a largement résolu le chaos de la circulation aux heures de pointe. En outre, ils constituent une option de transport plus écologique et plus économique. En raison de cela et de leur faible incidence sur le réchauffement climatique, de nombreuses personnes ont rejoint ce mouvement et ont décidé de participer au changement en achetant l’un de ces véhicules pour se déplacer en ville.

Au fil des ans, les espaces et les voies ont été adaptés pour rendre les routes plus sûres pour les conducteurs de vélos et de trottinettes électriques. Ainsi, ils ne devraient pas circuler dans les mêmes espaces que les voitures conventionnelles, mais le gouvernement, dans ses instances nationales, régionales et municipales, a alloué des fonds pour permettre des pistes cyclables qui permettent une dynamique harmonieuse entre tous les participants.

Des routes plus sûres

Tout au long de cette période, la dynamique a été maintenue avec succès sur les routes, avec un faible nombre d’incidents. Cependant, ces problèmes existent et peuvent parfois être causés par des conducteurs imprudents de trottinettes et de vélos électriques ou par des conducteurs de voitures imprudents. Cela a conduit à une nouvelle approche de la part du ministère de l’intérieur. Cet organisme gouvernemental, dirigé par Fernando Grande Marlaska, recherche des itinéraires plus sûrs et a envisagé d’exiger une assurance pour l’utilisation de ces moyens de transport alternatifs.

Selon les mots du ministre de l’intérieur, nous ne devons pas oublier que les conducteurs de trottinettes peuvent également être des auteurs, et pas seulement des victimes, puisque, selon les chiffres traités par cet organisme, ils en sont venus à causer de graves dommages à des tiers.

Modification de la norme

Il y a près d’un an, Fernando Grande Marlaska a exprimé sa volonté de réformer la réglementation de la circulation des véhicules tels que les vélos et les trottinettes électriques sur l’ensemble du territoire, en exigeant le recours à une assurance pouvant couvrir les éventuels dommages lors d’incidents les impliquant.

Cette intention est née dans le cadre d’une action forte pour sauvegarder la vie et les droits des victimes d’accidents de la route, pour mettre fin, ou du moins réduire, les taux de ce que le ministre a appelé la “violence routière”.

Selon le chef du ministère, il était nécessaire de modifier les règlements qui restaient en vigueur, car la prolifération de ces nouveaux véhicules, tels que les trottinettes et les vélos électriques, a augmenté dans toutes les villes du pays.

Victimes ou auteurs

L’idée est de réduire les incidents qui se produisent dans les deux sens. Si les conducteurs de ces nouveaux véhicules peuvent être des victimes et être désavantagés par rapport aux voitures classiques, ils peuvent également être des abuseurs de piétons. C’est pourquoi l’assurance viserait à apporter un soutien à la victime, dans tout type d’accident de la circulation impliquant ces moyens de transport et de mobilité alternatifs.

Bien que la plupart des municipalités du pays aient des règlements municipaux qui obligent les conducteurs de trottinettes et de vélos électriques à circuler dans des zones déterminées, il existe toujours une préoccupation qui pousse les autorités à vouloir donner à ces règlements un caractère plus national.

Ainsi, pour le dernier trimestre 2018, après une rencontre entre la ministre Marlaska et les associations de victimes d’accidents de la route, le fonctionnaire a présenté certaines des mesures à l’étude dans le département pour réduire les risques de circulation avec ces véhicules. De même, il a mis en garde contre la vitesse élevée des voitures classiques sur les routes, qui provoque un grand nombre d’accidents, et a expliqué la mise à jour du permis, avec la soustraction de points pour punir ceux qui détournent leur attention de l’itinéraire par l’utilisation de téléphones portables.

Une rencontre enrichissante

Selon les informations fournies à l’époque, des points positifs sont ressortis de la réunion tenue entre les parties, puisque l’association de victimes a demandé au ministre de revoir certaines réformes du code pénal, afin d’inverser certaines modifications apportées en 2015, qui dépénalisaient certains comportements au volant. Dans cette perspective, le ministre s’est engagé à faire une analyse approfondie et exhaustive afin de donner des réponses solides et percutantes.

De même, les victimes ont demandé une augmentation du nombre d’agents de la Garde civile désignés pour la circulation, ainsi qu’un plus grand nombre de radars. D’autres demandes concernaient l’approbation de la réduction de la vitesse sur les routes, en suggérant la possibilité que les camions et les bus aient la limite de 90 km/h, ce qui réduirait les accidents dus aux dépassements.

Les victimes vulnérables

D’autre part, Mme Marlaska a reconnu son inquiétude face à l’augmentation du nombre de morts sur les routes au cours des quatre dernières années. Elle a également déclaré que la fermeture de 2018 devrait, selon les chiffres de novembre, être la première année au cours de laquelle les victimes les plus vulnérables, y compris les cyclistes et les piétons, dépasseraient celles qui se trouvent dans des véhicules.

Tout cela a influencé les mesures prises en la matière, si bien qu’au premier trimestre de cette année, la Direction générale de la circulation a déclaré qu’elle apporterait des changements par le biais d’un arrêté royal de mesures de circulation urbaine, afin de modifier le Règlement général de la circulation et des véhicules.

Avec cela, il sera nécessaire d’obtenir une licence pour circuler avec un trottinette électrique et une assurance, entre autres modifications. Par conséquent, que vous ayez ou non le meilleur trottinette électrique sur le marchéo, il sera nécessaire d’adhérer à la règle et de collaborer pour rendre les routes plus sûres et sans accident.